Coup d'oeil dans le rétro

Chacun son parcours. Je ne sais pas si le mien est le meilleur qui soit, mais jusqu'à maintenant il m'a mené là où je le désirais. Retour dans le passé... 2003 : "Aaaaaah! Youpi! Allo, maman! Oui, ça y'est j'ai mon BAC! Youpi! Youpi!" Ce jour-là, je viens d'avoir mon Baccalauréat ES et à dire vrai, je ne suis alors pas si hystérique! Il est vrai que je suis contente, mais si on y réfléchit, pourquoi être aussi enjouée alors que le plus dur et le plus important reste finalement à faire? Surtout que je ne suis pas certaine que le nivellement par le bas avantage le jeune dans ses recherches professionnelles. Car il faut bien l'avouer, si le nombre de bacheliers est plus important qu'il y a 30 ans, ce n'est pas dû à une intelligence de plus en plus développée de génération en génération! C'est simplement que le niveau de connaissance est revu à la baisse, d'où l'obligation de poursuivre ses études! Bref, ce jour-là le monde s'ouvre à moi! Un seul objectif : construire ma vie! Octobre 2003 : Début de la vie de Chantier! Je me lance alors dans un DEUG Sciences du Langage à la Sorbonne Nouvelle. Mon quotidien n'est composé alors plus que de linguistique générale (phonétique et phonologie, morphologie, lexicologie, syntaxe, sémantique, pragmatique, énonciation et discours), de sociolinguistique (ou l'art d'utiliser les signes de manière pragmatique) et d'acquisition du langage. Mais à quoi sert tout cela me direz-vous? À tout! D'un point de vue théorie, pour faire simple, on y étudie la composition d'une langue et sa structure. D'un point de vue pratique, on l'analyse comme outil de communication. La sociolinguistique reste la discipline que j'affectionne le plus. Le DIRE devient FAIRE et j'existe alors grâce au verbe. La Langue devient témoin d'une civilisation, d'un peuple. J'imagine que si je n'avais pas ouvert les portes de l'IICP je me serais dirigée vers l'éthnolinguistique empirique. Mais pourquoi pas l'envisager comme reconversion dans un avenir lointain? 2005-2006 : Les fondations Mon avenir prend forme peu à peu et la silhouette d'une belle batisse se dessine à l'horizon. Mais il y a "du monde qui se bouscule au portillon". Je me fraye mon chemin en passant par l'IICP et à travers les stages, comme Indianna Jones se fraye un chemin à travers la jungle (j'ai aussi d'autres références cinématographiques...) ! 2006-2007 : J'arrête de regarder dans le rétro et je fixe la route, sinon je risque de me prendre le mur!